Accessoires en liège : la petite maroquinerie vegan et écoresponsable

J’ai choisi de travailler le liège, guidée par mon désir de proposer une alternative cruelty-free à la petite maroquinerie traditionnelle et l’envie d’y apporter une touche unique avec des couleurs faites maison. Le liège est une matière noble et durable, obtenue à partir de l’écorce du chêne et récoltée sans abattre l’arbre.
Je travaille le liège à la façon des artisans maroquiniers, de la couture aux finitions. Je sélectionne un liège épais et souple, ce qui me permet de confectionner des accessoires offrant un maintien équivalent à la maroquinerie en cuir. La texture du liège est sublimée par des couleurs uniques composées artisanalement. Je vous invite à découvrir ma petite maroquinerie vegan en me suivant dans la création d’un porte-carte en liège teint à la main.

1. La découpe du liège

J’ai choisi de travailler un liège de 1.6 mm d’épaisseur parce que je souhaite donner à mon produit une dimension façon « maroquinerie cuir ». Je découpe le morceau qui sera nécessaire à la réalisation du porte-carte.

2. La teinture du liège

Je choisi les teintures, réalise des mélanges de couleurs et puis je les applique au pinceau, à la pipette ou au doigt selon l’effet final désiré. Après le séchage, j’applique un vernis à l’eau afin de fixer la teinture sur le liège.

3. La découpe des gabarits

Pour ce modèle, j’utilise une presse de découpe manuelle avec des gabarits de la forme du porte-carte.

Après avoir découpé, je lisse les tranches des éléments qui ne seront plus accessibles de la même manière à partir de l’étape suivante, l’assemblage et le collage.

4. L’assemblage et le collage

J’applique une colle blanche à l’eau à l’aide d’une spatule afin d’assembler les différents morceaux. Cela permet d’éviter tout mouvement lors de la couture. Ensuite, je passe à l’étape du séchage en utilisant des pinces pour bien fixer.

5. Le perçage des trous

Je trace des lignes repères à l’aide d’un compas à pointe sèche en optant pour un espacement réglé à 3 mm du bord du porte-carte. Je perce ensuite les trous dans le liège avec une alène pour faciliter le passage du fil lors de la couture.

6. La couture

Je passe maintenant à la couture avec un fil ciré, solide et résistant.

7. Le lissage des tranches

Je lisse les tranches avec un papier de verre. Je commence par un gros grain pour égaliser les tranches puis je continue en diminuant la grosseur du grain jusqu’à obtenir un fini parfaitement lisse et doux au toucher. Cette étape peut être assez longue si l’on veut un résultat impeccable.

8. La teinture des tranches

J’applique une teinture assortie au produit sur les tranches. J’applique ensuite une protection sur les tranches en utilisant un vernis mat à base d’eau. Je finis par l’application d’une crème neutre Tokonole qui apporte une touche légèrement satinée aux tranches.

9. Les finitions

J’estampille mon logo sur le porte carte avec ma machine d’estampe à chaud. Il ne me reste plus qu’appliquer un produit à base d’huile et cire d’abeille pour lui donner souplesse et protection au porte-carte.

J’espère que la découverte de la maroquinerie de liège à travers à la création d’un petit accessoire vous aura plus et donné envie d’en savoir plus sur cette approche cruelty-free de la petite maroquinerie. Vous pouvez retrouver toutes mes créations en liège sur ma boutique ainsi que sur le Corner des Créateurs.

Vous aimerez peut-être aussi

Laissez un commentaire

Les champs marqués d'une * sont obligatoires. Votre email ne sera pas publié.