Sur les îles du lac Titicaca, ceux qui tissent sont principalement des Hommes. Ils se promènent partout avec leurs outils, tissent sur tous les chemins et par tous les temps.
Leurs tissages font aussi partie de leur peau et ils s’habillent de leurs histoires.
En effet, ils tissent des motifs représentant le cycle de la vie et des évènements importants dans leur culture : la naissance, le genre, s’ils possèdent des terres, s’ils sont célibataires, s’ils sont mariés, s’ils ont une maison, des enfants...
J’ai profondément été marqué par cette deuxième peau, puisque pour moi, le crochet est devenu une extension de mon corps qui me permet à la fois de méditer et d’exprimer mon histoire, ma personnalité.
Mon but est de découvrir le panel de capacités que m’offre cette technique et si possible de découvrir une nouvelle manière d’utiliser un outil.
Chacune de mes créations est faite d’émotions retranscrits par la mailles, le point, la ligne, le fil, la couleur.
Toutes les répétitions de mon quotidien.